Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Ecologie Populaire à Stains

Ecologie Populaire à Stains
  • Habitant Stains (93), nous avons décidé de constituer un groupe de réflexion et d'action politique au niveau local pour faire progresser les valeurs et les propositions de l'écologie politique
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
18 avril 2014

Dany à Strasbourg - message fédéraliste

Je vous invite à écouter le message de Daniel Cohn-Bendit, message d'au revoir au parlement européen.

Sur:

http://www.mediapart.fr/journal/international/160414/le-dernier-discours-de-daniel-cohn-bendit-strasbourg

 

Francis

Publicité
Publicité
14 avril 2014

Intervention EELV à l'installation du conseil d'agglomération de Plaine Commune

Groupe des conseillers communautaires Europe Ecologie Les Verts

Intervention de Dominique Carré – Président du Groupe

 

 

Installation du Conseil communautaire de Plaine commune 10/04/2014

 

 

MIEUX REPONDRE AUX URGENCES QUOTIDIENNES

 

 

Premiers enseignements des élections municipales

. Une fois encore les étrangers (non européens) qui vivent depuis de nombreuses années sur notre territoire n’ont pu s’exprimer bien qu’ils y habitent, travaillent, fréquentent les services municipaux et payent leurs impôts. Cet engagement non tenu participe au désenchantement général.

. Pour la première fois les élections municipales ont permis d’élire des représentants de leur commune à l’intercommunalité. Ce pas vers plus de démocratie est à saluer.

. Pour la première fois aussi nous avons aussi connu un fort taux d’abstention qui a dépassé les 50%. Un tel constat nous consterne et oblige à nous interroger sur les raisons de l’éloignement des citoyens de la politique. Comprendre cette désaffection est une ardente obligation. Nous souhaitons bien modestement avancer ici quelques éléments d’appréciation.

Au-delà de la sanction évidente des promesses non tenues au plus haut niveau de l’Etat, le sentiment d’abandon des couches populaires signale une dissonance entre l’appréciation par la population et des urgences et les projets  portés par les politiques qui relèvent souvent du moyen ou du long terme. L’intercommunalité porte des projets importants qui ont souvent pour objectif d’améliorer les conditions de vie, de transports dans un futur plus ou moins éloigné. Il n’est pas question de remettre en cause cette orientation. Mais, il nous faut désormais entendre et répondre également aux urgences du quotidien. En d’autres termes, examiner l’ordonnancement des projets qui tiennent compte des besoins de court, de moyen et de long terme. Le court terme des générations actuelles ne saurait en effet être sacrifié à des considérations de moyen et de long termes. Il nous revient d’intégrer des réponses adéquates de court terme, dans la chaîne de préoccupations de moyen et de long termes.

 

Quel impact de la politique gouvernementale ?

Si nous devons dès à présent et à l’avenir être sur notre territoire plus attentif aux urgences du quotidien, les orientations gouvernementales passées et actuelles ne nous y aident guère. Au contraire, elles renforcent  selon-nous ce sentiment d’abandon.

Le président de la République aurait pu s’interroger sur la nécessité d’infléchir, d’aménager, de rectifier une politique conduite au nom d’une orthodoxie  financière, qui met trop fortement en souffrance des millions de Français et en particulier les plus modestes d’entre eux. Au lieu de cela, la réponse apportée par le nouveau gouvernement est qu’il ne faut pas changer de cap, mais qu’il est nécessaire d’accélérer le mouvement c’est à dire d’aller plus vite et plus loin pour favoriser une relance et rechercher la croissance.

Trop souvent prédatrice, cette croissance ne prend en compte le social et l’écologique qu’à la marge. Nous pensons qu’il est préférable de favoriser une dynamique de reconversion écologique de la société, plus intense en travail qu’en capital et plus attentive aux urgences sociales et écologiques de la grande masse de la population qu’aux caprices dévastateurs d’une minorité de nantis.

 

Invitation faite aux politiques et techniciens d’adopter une nouvelle posture

Dans le cadre des compétences de notre agglomération, il nous revient de contribuer à redonner confiance aux habitants. A cet effet, nous préconisons de porter un effort particulier pour les associer à desserrer les contraintes qui vont s’aggraver avec la restriction de 10 milliards € sur le budget des collectivités territoriales. L’actualité mouvante de la Métropole du Grand Paris nous donne une autre occasion à saisir pour que l’option fédératrice, propice l’emporte sur l’actuelle option centralisatrice.

L’effort revêt au moins deux dimensions :

-       Une dimension matérielle qui nous invite à résister aux coups portés à nos populations de façon à atténuer la dégradation des conditions de vie qui en résulteraient. Donner à voir concrètement et rapidement les améliorations que notre communauté d’agglomération peut apporter aux conditions de vie quotidienne dans le domaine de la réhabilitation de logements, de la propreté, des emplois de proximité…

-       La deuxième est d’ordre relationnel. Le sentiment d’abandon recule par une attention plus soutenue dans les relations que peuvent entretenir les agents communautaires, les élus et les habitants. Cette attention est renforcée lorsqu’un bien-être amélioré qui en résulte est le fruit d’une élévation du pouvoir d’agir des personnes concernées.

 

Approfondir la conversion écologique de notre territoire nous paraît être le bon vecteur pour répondre aux attentes immédiates de nos concitoyens. Elle implique en effet le développement des circuits courts (services de proximité), l’émergence de l’économie circulaire et de l’économie de la fonctionnalité, l’accompagnement de réseaux d’entraides et de  solidarité, l’amélioration des conditions de transports et de déplacements, la recherche de tarifications équitables, l’amélioration au quotidien du cadre de vie, la réactivité d’intervention des services communautaires…

L’actualité internationale nous propose le rendez-vous du Sommet Mondial pour le Climat qui se tiendra au Bourget en décembre 2015. Cet événement peut devenir une étape, dans la mandature de notre communauté d’agglomération, pour faire converger nos efforts collectifs.

Nous proposons que notre communauté d’agglomération :

-       prenne l’initiative d’un forum public des collectivités territoriales engagées contre les dérèglements climatiques.

-       ouvre les bras à la société civile qui va se mobiliser pour obtenir des engagements sérieux, contraignants, mesurables et incontournables

 

Reconnaissance et bienveillance

Etre à l’écoute, porter une attention à ceux qui vivent sur notre territoire devient aujourd’hui une préoccupation majeure du mandat 2014-2020. Le sentiment de bienveillance grandira avec la capacité d’agir au quotidien, de ceux qui vivent et travaillent sur notre territoire. Ils reprendront confiance dans leur destin et retrouveront la fierté de l’utilité sociale dans l’attention portée aux autres.

 

Je vous remercie de votre attention et souhaite la bienvenue à tous les nouveaux conseillers et nouvelles conseillères au sein de ce conseil communautaire. 

8 avril 2014

Vigilances locales et propositions

Nous allons dans les semaines qui viennent engager des actions de sensibilisation sur :

- la bataille pour la réduction des survols aériens du Bourget et De Roissy

- la bataille pour garantir que l'arrivée de la tangentielle et de ses deux gares sur la ville de Stains ne se traduisent pas par une réduction de la qualité du service et de l'accessibilité de la gare D du RER et la mise urgente à l'étude de la mise en place d'une ligne de tramway depuis Saint Denis Université vers Gonesse.

- une réflexion sur les grands projets d'aménagement de notre ville mais pas seulement, ceux de l'ensemble du territoire (Grand Paris, développement de la plate forme de Roissy, Europacity, etc....)

- le développement des emplois associatifs et coopéraifs (économie solidaire)

- le renforcement en qualité des marchés de l'avenir et du centre ainsi que des petits commerces de proximité

 

 

8 avril 2014

Des nouvelles de Greenpeace

 

5 millions : c’est le nombre de défenseurs de l’Arctique. Et ce n’est pas terminé.

44 % des réacteurs nucléaires en Europe ont plus de trente ans. Les spécialistes considèrent qu’à partir de cet âge, les garanties de sécurité décroissent dangereusement.

6 traitements pesticides, c’est la moyenne sur un champ de blé en France… Vous avez dit « agriculture toxique ? »

4000, c’est le nombre de fruits et de légumes qui n’existeraient pas sans la pollinisation des insectes.

Emplois : le secteur des énergies renouvelables a déjà créé 1,2 millions d’emplois en Europe, soit une augmentation de 30 % depuis 2009.

3 avril 2014

Départ des écologistes du gouvernement

Voilà c'est fait. Les écologistes ont quitté le gouvernement après des débats internes importants. La question reste toujours la même: vaut-il mieux être dedans ou dehors ? Jusqu'où peut on accepter les écarts entre un accord électoral et ce qui est réalisé réellement ? Nous avons estimé qu'il y avait trop de distance entre le dire et le faire.

Il faut rappeler que le changement de cap est préconisé par EELV depuis des mois, que ni l'austérité, ni l'absence de transition écologique ne peuvent sortir la France et l'Europe de la crise. Les députés voteront tout ce qui va dans ce sens et nous resterons force de proposition.

Il en est de même au niveau local: nous sommmes alliés avec les partis de gauche parce que les éléments négociés entre nous nous paraissent suffisants pour améliorer la vie des stanois, transformer la ville à court, moyen et long terme. Nous avons confiance et nous imaginons même que notre exemple, comme celui d'autres collectivités, inspirera la gauche nationale et européenne.

Dans ce contexte international et international, rien n'est simple. Beaucoup de gens sont tentés par le repli sur soi, lvail eta solution individuelle. L'action collective est souvent jugée inutile. Y-a-t-il pourtant d'autre choix ? L'abstention aux élections est une alerte qui traduit le malaise profond des personnes devant la précarité, l'insécurité, la pollution (jamais aussi forte que maintenant), l'effritement des services publics et des asscoiations, le malaise du monde du travail et la fragilité de notre économie.

Il faut s'en mêler. Un historien, Marc Ferro, a montré que si vous prétendez échapper à l'histoire, elle, elle ne vous loupera pas. Les particules fines dans l'atmosphère tuent et même si vous pensez y échapper, vous ne le pouvez pas. Pour vous et vos enfants, sur tous les fronts, agissez !

Francis MORIN

 

Publicité
Publicité
16 mars 2014

L’action locale et globale doivent être menées de front, c’est pourquoi nous participons au rassemblement de gauche à Stains

Nous avons fait le choix de la gauche. Cela ne veut pas dire que nous adhérons aux analyses et aux projets des partis avec lesquels nous nous allions, même si nous avons des convergences. Nous pensons que leurs modèles sont usés :

  • le modèle communiste s’est épuisé sous sa forme étatique (soviétique). Sans nier le rôle de la puissance publique, l’avenir est dans une économie fondée sur les principes de la coopération, de l’association et de la mutualisation.

  • le modèle social-démocrate, fondé sur la redistribution équitable des fruits de la croissance ne survit pas à la crise durable et structurelle du capitalisme financier.

C’est pourquoi nous pensons qu’une nouvelle politique plus durable, plus active, plus équitable est nécessaire. Aucun modèle politique n’a pu réellement « faire face à la crise  écologique, sociale et économique», et, nous en sommes conscients, le modèle de l’écologie politique doit encore arriver à maturité.

La gauche locale doit travailler en profondeur à la construction d’un nouveau grand projet de société alternatif.   C’est une haute ambition : ce projet renouvelé se construira à partir de pratiques locales et sera inspiré par le débat démocratique autour des choix de société. Nos partenaires nous semblent sincèrement avoir choisi de s’inscrire dans cette perspective, ce qui a déterminé notre décision.

Le quotidien est au centre de la campagne électorale. La droite dit « y a qu’à » en annonçant des dépenses nouvelles sans dire celles auxquelles elle renoncerait. La gauche unie dit « priorité au quotidien » en s’appuyant sur l’initiative des habitants et de l’économie locale. Compte tenu des contraintes dans lesquels nous sommes, nous ne règlerons pas tout mais la méthode de travail, en équipe, et avec les habitants, sera une exigence forte.

16 mars 2014

Le budget d'une commune : comment ça marche ?

nous trouvons cette vidéo trés cliare et didactique : Le budget d'une commune : comment ça marche ?

15 mars 2014

Pourquoi avons-nous choisi de nous appeler « écologie populaire » ?

L’écologie est souvent perçue comme l’apanage des couches sociales plus favorisées, caricaturalement des « bobos ». Or les plus grandes victimes de la crise écologique mondiale sont les plus pauvres. Pour ne prendre qu’un exemple : passer au chauffage solaire et aux économies d’énergie dans sa maison suppose aujourd’hui des moyens. Ceux qui peuvent faire cet investissement limitent leurs dépenses et retrouvent chaque année leur mise. Les plus pauvres n’ont pas les moyens de l’économie thermique et paient des charges de plus en plus lourdes. Ce sont les familles les plus pauvres qui supportent les efforts les plus importants.

Le mot populaire est souvent galvaudé, utilisé de façon démagogique. Pour nous il signifie que toutes les couches, tout le peuple, ont intérêt à la transition écologique. Les particules fines et les radiations nucléaires ne connaissent ni classe sociale, ni frontière et le cancer menace tous nos enfants, même ceux qui n’en ont pas conscience et défendent le modèle productiviste financier.

Nos actions n’écartent aucun terrain : celui de l’intervention citoyenne est privilégié, mais aussi celui de la participation aux institutions de façon équilibrée.

Publicité
Publicité
Publicité